Journal de bord #8 – Quatre ans plus tard

Et oui, quatre ans que je n’avais pas posté d’articles sur ce blog, quatre ans ça peut paraître court, et pourtant, il s’en est passé des choses… Aussi bien dans ma vie personnelle que professionnelle.

Parcours d’édition part. 2 : les premiers refus

Bonjour à toutes et à tous !
Comment ça, ça fait longtemps ? Ah oui, presque neuf mois… Il s’en est passé des choses depuis, autant dans ma vie professionnelle que personnelle !

J’ai un peu délaissé le blog par manque d’inspiration, mais je tenais à continuer d’écrire mon parcours d’édition. Il s’est écoulé assez de temps pour que je puisse parler de mes premiers retours. En ce qui concerne les délais et les contenus desdits retours, je vous invite à consulter cet article qui regroupe quasiment toutes les maisons d’édition que j’ai contactées.

Dans le titre, j’ai préféré écrire « refus » que « réponses » car, on ne va pas se le cacher, les lettres de refus sont inévitables. C’est d’autant plus frustrant quand il n’y a aucune explication derrière ; impossible de savoir ce qui cloche dans le roman et donc de l’améliorer, mais soyons honnête : les maisons d’édition reçoivent chaque jour des dizaines, parfois des centaines de manuscrits, elles n’ont clairement pas le temps de rédiger des réponses argumentées pour chaque auteurice. Je n’étais donc pas étonnée de recevoir des refus-types du type : « nous vous remercions de l’intérêt porté par notre maison, malheureusement votre manuscrit n’a pas été retenu blablabla ».

Cependant, quelques maisons m’ont apporté des réponses plus ou moins détaillées. Un gros big up aux éditions Reines-Beaux qui m’ont carrément délivré une fiche de lecture avec les points forts et les points faibles de mon roman ! Je ne sais pas si c’est le cas pour tous ceux qui soumettent leurs manuscrits, mais cette fiche m’a bien aidé lorsque j’ai voulu peaufiner Break the chains.

Au mois de juin, j’accumulais les refus, mais je savais pourquoi. Avant de renvoyer des mails à d’autres maisons, j’ai décidé de modifier certaines scènes et même d’ajouter des chapitres pour rallonger la durée de lecture et améliorer mon histoire. J’ai reçu des commentaires instructifs sur cette dernière comme le fait que ça se passait trop vite, et ça tombait bien car je me faisais justement la même réflexion (après avoir fait mes envois, évidemment…).

J’ai plutôt bien vécu cette période malgré les refus. Je m’y attendais, donc le choc n’était pas aussi rude que pour d’autres. C’est important de se blinder et de ne rien lâcher, de ne pas se laisser abattre par les refus qui n’en finissent plus. Gardez confiance, c’est le meilleur conseil que je puisse vous donner !

Après une dernière modification de mon roman, je retentai ma chance avec d’autres maisons, plus motivée que jamais. La suite… ce sera pour un prochain article ! :p

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans les commentaires, je serais ravie d’y répondre !

C.S. Ringer

Journal de bord #7 : Wattys 2017, nouveaux projets

Hello les amis, ça fait longtemps qu’un journal de bord n’était pas sorti (depuis avril précisément), c’est l’heure de vous donner des nouvelles sur mes projets, mes romans, mes ambitions !

Ce qu’il en est de Break the Chains

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La dernière fois je vous avais parlé de mon nouveau roman, Break the chains. Depuis, le bébé a bien grandi ! J’ai commencé la publication des chapitres en juin sur différentes plateformes (les liens sont disponibles dans la page dédié au roman) et les lecteurs sont plutôt enthousiastes ! Oh bien sûr ce n’est pas parfait, aucun livre ne l’est, mais il a l’air de plaire et c’est tant mieux !

Écrire un roman – Trouver une idée

Peut-être que certains d’entre vous nourrissent la folle, mais belle ambition d’écrire un roman de fiction, et je vous encourage vivement à le faire !
Mais ce n’est pas une mince affaire, contrairement à ce que pourraient dire les mauvaises langues. Il n’est pas évident de se lancer dans un projet d’une telle ampleur tout seul et sans aucune base ni expérience.
La série d’articles que je vous propose vous aidera peut-être à y voir plus clair et, qui sait, à vous motiver ! Bien sûr je ne prétends pas détenir le savoir absolu, je ne fais que partager mon expérience, mes conseils et mes techniques en espérant vous donner envie d’aller au bout de votre roman. N’hésitez pas à raconter les vôtres dans les commentaires, le partage d’avis est précieux et instructif !
Alors, vous êtes prêts ?
Comme l’indique le titre de l’article, et puisque ça paraît évident pour tout le monde (enfin je crois), pour commencer un roman il faut… une idée !

Avant de commencer, il me semble important de préciser que je vais essentiellement parler de romans de fiction. Tous ceux qui voudraient créer une autobiographie, une biographie, une fanfiction ou toute œuvre historique ou documentaire risquent de ne pas y trouver leur compte, même si certains conseils pourraient leur être utiles.

Journal de bord #6 : repartir de zéro

Voilà un moment que je n’avais pas donné de nouvelles entre deux articles (plus de trois mois précisément). Il est temps de faire le point sur mes projets de romans et de vie !

Le début d’année a été très difficile. J’étais pleine d’espoir et d’ambition, je me disais : « 2017 c’est MON année !« . Je voulais terminer les corrections du tome 1 des Cavaliers Nocturnes, préparer une liste de maisons d’édition et les envois de manuscrits. Et puis, le 17 janvier, ma mère a eu un infarctus et forcément ça m’a foutu un gros coup au moral. Quinze jours plus tard, c’est mon propre corps qui me lâchait en me faisant subir une crise de panique en pleine nuit, de celle qui vous donne des tremblements incontrôlables et une impression de mort imminente. À ce moment-là j’étais complètement K.O., démotivée, dépressive (encore plus que d’habitude) et surtout mal en point.

Vocabulaire du goût

On pourrait croire que le goût est une description secondaire, sauf si l’action se déroule en cuisine, et pourtant il peut en dire beaucoup sur l’état de votre personnage ! S’il est affamé ou nauséeux, le goût et les odeurs auront alors une place toute trouvée et même essentielle dans votre récit.
Ici nous parlerons du goût, mais aussi de la nourriture et des saveurs. Je m’excuse par avance pour les doublons !

Noms : arôme, acidité, amertume, âpreté, régal, saveur, senteur, arrière-goût, relent, gourmandise, aigreur, douceur.

Verbes : manger, bouffer, croquer, dévorer, ingurgiter, régurgiter, se délecter, vomir, mastiquer, grignoter, avaler, lécher, mâchonner, réduire (en miettes, en purée), savourer, siroter, (se) rassasier, boire, déguster, s’empiffrer, (se) goinfrer, (se) gaver, (se) régaler, saliver, (se) gorger, déglutir, mordre, s’abreuver, (re)cracher, (se) bâfrer, sucer, mâcher, s’imprégner.

Adjectifs : amer, âpre, fade, acide, acidulé, sucré, pétillant, toxique, exquis, délicieux, délectable, rance, insipide, salé, fumé, iodé, frais, croquant, épicé, succulent, passé, savoureux, pimenté, rassi, astringent, piquant, métallique, poivré, fruité, vinaigré, citronné, atroce, velouté, suave, mentholé, appétissant, avarié, carné, aviné, chloré, gourmand, immangeable, naturel, frelaté, subtil, musqué, doux, doucereux, infect, chimique, délicat, farineux, juteux, craquant, dégoûtant, ragoûtant, brûlant, fermenté, moisi, boisé, aigre, gouleyant, aseptisé, médicamenteux, croustillant, écoeurant, léger.

J’espère que cet article vous a plu, si vous voulez me conseiller des mots, les commentaires sont ouverts à tous.tes.

Voir aussi : Vocabulaire des odeurs

Les clichés dans la littérature de fiction

Les clichés dans l’univers de la fiction, on en parle beaucoup et donc cet article ne vous apprendra peut-être rien de plus que ce que vous savez déjà, pourtant j’apporte ma pierre à l’édifice en espérant que ça pourra en aider certains !

Qu’est-ce qu’un cliché ?
Ici je pourrais également dire stéréotype, voire caricature dans certains cas. Il s’agit d’une caractéristique utilisant des codes tellement repris que ça en devient redondant ou carrément ridicule.
Se servir des codes n’est pas un mal en soi : il permet au lecteur de s’identifier à une situation ou à un personnage, et donc de l’impliquer davantage dans l’histoire en lui faisant ressentir de l’empathie. Là où ça devient un cliché, c’est lorsque ces mêmes codes sont usés jusqu’à la moelle et qu’ils n’ont pas grand intérêt dans le récit, que ce soit par paresse, par manque d’inspiration ou par ignorance. L’ennui pour le lecteur est que s’il perçoit ce qu’il considère comme un stéréotype, son rapport à l’intrigue va changer, il pourrait même s’en désintéresser. N’avez-vous jamais ressenti une profonde lassitude ou de l’agacement devant une scène en vous disant : « Franchement, il n’y avait pas moyen de rendre ça un peu moins cliché ? »

Vocabulaire des odeurs

À ceux qui ont des difficultés à décrire les parfums et les odeurs, j’ai eu l’idée de rassembler tous les mots en une liste non-exhaustive, à partir de mes propres mots ou de ceux trouvés sur d’autres sites.

N’hésitez à en proposer d’autres dans les commentaires 🙂

Noms : parfum, fragrance, effluve, bouquet, relent, essence, fumet, émanation, senteur, pestilence, infection, arôme, bouffée, puanteur

Verbes : Sentir, humer, exhaler, émaner, parfumer, dégager, respirer, fleurer, empester, répandre, embaumer, flairer

Adjectifs : Âcre, agressif, aseptisé, boisé, capiteux, camphré, chimique, corsé, délicat, délicieux, écoeurant, enivrant, entêtant, épicé, exquis, fade, fétide, floral, fort, fruité, fugace, infect, insipide, malodorant, méphitique, métallique, musqué, nauséabond, pestilentiel, pimenté, piquant, poivré, poussiéreux, puant, puissant, putride, rance, (de) renfermé, repoussant, résineux, subtil, sucré, tenace, terreux, (de) transpiration

Journal de bord #5 : Bilan de 2016, résolutions pour 2017.

© DeviantArt

Oui je sais, des bilans vous en avez vu fleurir partout sur Internet ces derniers jours, à tel point que j’hésitais beaucoup à en faire un à mon tour. Mais vous savez quoi ? Je le fais quand même !
Alors que retenir de 2016 ? Ce fut une année assez productive en fin de compte ! Je suis assez satisfaite de mes avancées, même si c’était un travail de longue haleine.

Faire un plan : corvée ou nécessité ?

Derrière ce titre un peu racoleur se pose une vraie question : faut-il planifier ses histoires ou non ?

Pour certains, c’est un frein à la créativité, un inhibiteur d’inspiration. Pour d’autres c’est une aide précieuse qui permet d’organiser ses idées.
En ce qui me concerne, j’avais l’habitude de ne rien noter, j’écrivais mon récit de tête et ne voyais pas vraiment l’intérêt de me servir d’un plan. C’est toujours le cas quand il s’agit de nouvelles ou d’histoires courtes, mais je me suis rendu compte qu’avec une saga de six tomes (au moins) en route, ça allait être beaucoup plus compliqué !